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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 18:38

 

Joel Brown by Messky Mo Photographie Shake Yo Ass battle 20

Joël (Div’Style Crew, Strasbourg) © Messky Mo Photographie

 

Du gros son, du level, un bon esprit… Le 22 septembre dernier, l’association Street Harmony a organisé, à l’Autre Canal à Nancy, la 5e édition du battle Shake Yo Ass. Flashback !

 

13h30. Des groupes de jeunes commencent à arriver au compte-gouttes à l’Autre Canal. Situé à 10 minutes à pied de la place Stan à Nancy, ce solide bâtiment en béton rouge et gris à la forme rectangulaire est devenu la scène incontournable des musique actuelles en Lorraine.

 

A la porte, l’agent de sécurité filtre les entrées. « C’est pour quoi ? Vous êtes danseurs ? - « Ouais ! » - « Ok ça marche, vous pouvez entrer ! ».

 

« Tss tss tss tss… ». Dans le hall, nos oreilles sont immédiatement saisies par ce bruit. Un son très rythmé à base de percussions caractéristique de la house music.

 

Après s’être vu accrocher un bracelet vert fluo au poignet par le staff, les danseurs, casquette sur le crâne et sac à dos sur les épaules, se dirigent tranquillement vers la grande salle.

 

En pénétrant à l’intérieur, on se croirait franchement en boîte de nuit. A l’image d’Hamtarow et de son fils Tayhan (7 ans), tout le monde ou presque bouge, kiffe la vibe.

 

14h53. Allez hop, on se met assis autour de la piste, à savoir un lino à damier noir et blanc aux allures de jeu d’échecs.

 

Jonas-Kamara-by-Messky-Mo-Photographie-Shake-Yo-Ass-battle-.jpgJonjo en mode speaker  © Messky Mo Photographie

 

En prenant un hilarant accent créole, Jonjo, le speaker, donne le top départ des présélections du battle Shake yo ass !!, 5e édition. « Allez, c’est partiiiii ! Fonky (DJ FonkMaz, ndlr) balance la sauce, s’te plaît ! » Chaque danseur évolue en ce qu’on appelle en « one shot ». C’est-à-dire qu’il dispose d’un seul passage de 30 secondes pour convaincre les membres du jury de le sélectionner pour la phase finale. Il y a 8 places à prendre en pop ainsi qu’en house et 16 en hip hop. Autant dire, que désormais, « y va pas falloir blaguer ! », dixit Jonjo.

 

Y va même plutôt falloir envoyer ! Un message qu’a parfaitement compris Adélie - jolie brune à la mèche rebelle - ‘‘new styleuse’’ de l’association Street Harmony (Nancy), qui organise l’évènement. Sur un son digne d’un jeu vidéo, elle réalise un belle prestation. Ses mouvements sont secs et précis à base d’isolations des différentes parties du corps. Et lorsque vient le tour d’Hanna (16 ans) - son élève, une petite crevette blonde aux yeux bleus -, Adèl’ se mue en première supportrice.

 

Le swag d'Ayrton

 

Donner, prendre du plaisir, s’éclater, c’est vraiment le but de ces qualifs.

 

Après, comme toujours, certains noms sortent du lot. Perso, on a bien aimé le style « made in Alsace » de Jade, l’énergie déployée par Kurtis-Kurt et la musicalité de Joker (C-Pef Krew', Paris). Sans oublier le swag d’Ayrton « le Saharien » (Genkidama Crew, Paris)… Un mec qui, pour une question de transpi, danse avec une serviette en dessous de sa casquette. Effet garanti !

 

15h55, fin des présélections. Une demi-heure de galettes musicales plus tard - conclue par le beat mythique de DJ Premier sur Boom de Royce Da 5’9’’- , place aux choses sérieuses.

 

Nichôlsøn Rùffö Cpk by Messky Mo Photographie Shake YoRùffö (C-Pef Krew', Paris) © Messky Mo Photographie

 

Mais petit problème, le coin droit semble maudit. En 8es de finale, les 3 premiers concurrents de hip hop freestyle qui se sont élancés de ce côté de la piste, se sont faits éliminer. Du coup, dans certaines têtes, ça commence à psychoter. Heureusement, pas dans celle du Guadeloupéen Rùffö (C-Pef Krew') qui, en s’imposant face à Hugo (Footzbeul) depuis the right corner, met fin à la malédiction.

 

Par contre, ça rechigne toujours autant à débuter sur le dancefloor, - Billel (So Crew, Châlons-en-Champagne) imitera à juste titre la poule mouillée… -, mais les battles gagnent en intensité, deviennent plus engagés.

 

Et FonkMaz claqua de... l'afro-house !

 

Pan, pan, pan !!! Bryce (Silent School, Reims), avec ses faux airs de Corneille, n’est a priori pas un chasseur chevronné mais il est le premier à dégainer des cartouches face à son ami MistyK1mp. Mais ce dernier riposte en rafale et parvient finalement à l’emporter. Désormais, comme le dit si bien en rigolant Willem, « pour continuer l’aventure, y faut envoyer la bomba ! ».

 

17h15. En 1/4 de finale de pop, on assiste à deux gros affrontements : Joker vs Teddy puis Adil (Div’Style Crew, Strasbourg) vs Pouss’One (Insomni’Arts, Reims). Ça bataille sévère, c’est extrêmement serré. Ça se joue sur des détails.

 

En demi, Saybou (6td Crew, Paris) et Ayrton, à égalité, doivent se départager… sur un entraînant son afro-house de DJ Minaj. C’est chaud, ça ‘‘jack’’ sec, ça envoie du lourd !

 

18h. Après un beau parcours, Jerry et Toy, les deux derniers rescapés de Street Harmony en hip hop freestyle, s’arrêtent aux portes de finale.

 

Litchi Mehdi Bagdad Lyes et Badr by Messky Mo Photographie,Lyes (au centre) a entraîné Litchi, Mehdi, Baghdad et Badr dans son délire. © Messky Mo Photographie

 

Avant le dénouement des 1 vs 1, on assiste durant près de deux heures à un pétillant battle All Styles (5 vs 5)* marqué notamment par le cultissime mime du poisson de Lyes (Team ''Le fond de la classe'', Fameck). Puis s’en suivent les démos des juges : Pepito Fractal (Vagabond Crew, Lille), Alex (The Cage/ Legion X, Belgique) et Younes (M.A.M, Metz).

 

Le cran de MistyK1mp

 

20h19. Après les succès de Boogaloo Joël (Div’Style Crew, Strasbourg) en pop et Saybou en house, MistyK1mp (Silent School/Ultimate Fusion, Reims), vêtu d’un t-shirt noir avec une tête de mort, se présente sur la piste pour la finale de hip hop freestyle.

 

Il semble fatigué. Il souffle, fait quelques étirements. Vu qu’il a disputé la finale All-Styles il y a peu, la logique voudrait que son adversaire Rùffö commence. Mais ce dernier, pas très fair-play, ne veut rien entendre. Dans ses battles précédents, il est toujours passé en second. Et ça lui a souri ! Alors, ne comptez pas sur lui pour changer de stratégie !

 

MistyK1mp, en bonhomme, décide finalement de s'y coller. Deuxième et dernier passage. « C’est là qu’on reconnaît les vrais ! », estime Jonjo au micro. Les ‘‘mouves’’ sont « bien propres » des deux côtés. Aux juges de trancher. Victoire de MistyK1mp ! Comme quoi, y’a pas qu’en amour que ça paye de prendre son courage à deux mains et se lancer !

 

Ismaël Bouchafra-Hennequin


* Battle de teams (5 vs 5), tous styles confondus (hip hop, break, lock, pop et house).

 

Shake yo ass!! battle 22 septembre 2013 Nancy

Les grands vainqueurs de cette 5e édition du battle Shake Yo Ass    

- Hip Hop freestyle, 1 vs 1, 200€ : MistyK1mp (Silent School/Ultimate Fusion, Reims) bat Rùffö (C-Pef Krew', Paris).


- House, 1 vs 1, 200€ : Saybou (6td Crew, Paris) bat Polow (Very Bad Team, Lyon).

 

 

- Popping, 1 vs 1, 200€: Joël (Div’Style Crew, Strasbourg) bat Joker (C-Pef Krew', Paris). 

 


- Battle All Styles, 5 vs 5, 5 snapbacks comme récompense : 6td Crew, Paris : (Saybou, Ydhem, Horus, Miguel et Lumi) bat Silent School, Reims (Pouss’One, Willem, Bryce, MistyK1mp et Reverse).

 

 

 

Pour en savoir plus :
- Préselections Hip Hop 1, battle Shake Yo Ass 2013 (vidéo)
- Préselections Hip Hop 2, battle Shake Yo Ass 2013 (vidéo)
- Préselections House dance,
battle Shake Yo Ass 2013 (vidéo)
- Préselections Popping, battle Shake Yo Ass 2013 (vidéo) 

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 21:39

 

 

Sotchi en vue ! La patineuse française Charlène Guignard (24 ans), qui défend les couleurs de l’Italie en compétition depuis 2010, a obtenu la nationalité transalpine le 23 août dernier. Désormais, il n’existe plus aucun obstacle juridique à sa participation aux Jeux olympiques d’hiver de 2014 avec son partenaire, l’Italien Marco Fabbri.

 

La belle histoire continue pour ce joli couple de danse sur glace, 9e des derniers Championnats d'Europe. Et qui, pour l’anecdote, s’est rencontré voilà quatre ans via… IcePartnerSearch, une sorte de Meetic pour patineurs.

 

Pour en savoir plus :

- Charlène Guignard obtains Italian citizenship (anglais)

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 16:45

 

 

Révélation de la tournée asiatique des Red Devils cet été, le très prometteur milieu offensif de Manchester United (18 ans) va devoir prochainement faire un choix de sélection. Entre la Belgique et l’Albanie, ses deux pays.

 

Il y a un mois, deux pages consacrées à Adnan Januzaj ont vu le jour sur Facebook.

 

Deux groupes qui rivalisent d’ingéniosité en postant vidéos, photos et textes à la gloire du milieu de Manchester United.

 

Chacun d’eux cherche à recueillir un maximum de ‘‘like’’ pour tenter de convaincre le Bruxellois d’opter soit pour les Diables Rouges, soit pour les Aigles.

 

Car, à ce jour, Adnan Januzaj a toujours refusé toutes les sélections.

 

Un talent excitant à voir jouer !

 

Aligné à plusieurs reprises lors de la tournée asiatique des Red Devils cet été, le numéro 44, arrivé en provenance d’Anderlecht en 2011, a laissé entrevoir de très belles choses. On a aimé sa patte gauche et son élégance balle au pied.

 

« C'est sans doute le jeune talent le plus excitant que United possède », a confié David Meek, ancien reporter du Manchester Evening News, à  Sport/Voetbalmagazine. « Il réfléchit très vite et possède une frappe sèche. C'est un milieu créatif au sens propre. Il a un toucher de balle soyeux et voit tout avant tout le monde ».

 

« Plus qu’un simple choix d’équipe nationale »   

 

Pas plus tard qu’hier face à Crystal Palace (2-0), Adnan Januzaj a disputé ses premières minutes en Premier League. Une first appearance qui devrait accélérer son choix de sélection.

 

« La situation est plus compliquée qu’un simple choix d’équipe nationale », a expliqué Dirk De Vriese, l’agent du joueur, à Het Laatste Nieuws. « Sa famille est albanaise et ils sont aussi proches du Kosovo. Il y a un aspect politique à ne pas négliger ».

 

Avant d’ajouter : « Son père souhaite d’abord que son fils s’impose dans un grand club avant qu’il fasse  un choix de sélection. La Fédération belge de football l’a bombardé de SMS et d’e-mails, mais il veut qu’on laisse tranquille Adnan pour le moment ».

 

NB : Depuis peu, un troisième larron serait entré dans la danse… l’Angleterre ! D’après le Daily Mail, Roy Hodgson, le sélectionneur anglais, et Greg Dyke, le président de la fédération, souhaiteraient accélérer le mouvement pour qu’Adnan Januzaj obtienne un passeport anglais et puisse ainsi défendre les couleurs des Three Lions.

 

Pour en savoir plus :
- Januzaj, un baby Diable rouge chez les Red Devils (article)

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 13:55

Colloque Sport et nationalité LDS 12 13 septembre 2013

 

Jeudi et vendredi à Dijon, le Laboratoire de droit du sport (LDS)* dirigé par le professeur Gérald Simon, organise un colloque international ‘‘Sport et nationalité’’ au conseil régional de Bourgogne (17, boulevard de la Trémouille). Juristes, sportifs et représentants des instances sportives (CIO, UEFA) voire européennes viendront débattre sur ce sujet.

 

Au menu : naturalisations de complaisance, sportifs binationaux, coexistence entre justice étatique et justice sportive, question de l'autonomie de la nationalité sportive...


* Rattaché au Centre de recherche sur le droit des marchés et des investissements internationaux (CREDIMI).

 

Brève présentation du colloque par le professeur Gérald Simon


La nationalité est un des éléments fondamentaux qui gouvernent le sport : elle est étroitement attachée à la délivrance des titres sportifs (Champion de France, champion du monde, etc.) tout comme elle conditionne le plus souvent l’accès aux épreuves dont la plupart sont réservées aux sportifs « nationaux ».

Mais de quelle nationalité s’agit-il ici ? Les fédérations dites nationales ne représentent pas toujours un État : les îles Feroë, rattachées au Danemark, sont pourtant membres de la FIFA et leurs équipes sont admises comme telles à participer aux compétitions internationales et européennes de football ; de même Tahiti, pour la même raison, a pu participer à la dernière Coupe des confédérations de football ; les sportifs natifs de l’île de Guam ou des Samoa américaines, toutes deux territoires des États-Unis, représentent ces deux « nations sportives » aux Jeux olympiques ou à la Coupe du monde de Rugby et la fédération de quilles de Catalogne est un membre affilié de la fédération internationale, distinctement de la fédération espagnole !

En sens inverse, l’équipe de France de rugby a pu compter dans ses rangs un joueur de nationalité … sud-africaine ! Quant à Monaco, le club de football participe au championnat de France tandis que l’équipe de bobsleigh représente la Principauté aux Jeux olympiques ! À quoi s’ajoute le traitement particulier en matière de naturalisation ou de bi-nationalité dont sont l’objet les sportifs dans nombre de disciplines.

Ces quelques exemples démontrent que le mouvement sportif se sent affranchi du droit étatique pour poser ses propres règles en matière de nationalité. Cette liberté que s’accordent les institutions sportives fonde l’idée d’une « nationalité sportive » distincte et indépendante de la nationalité étatique, laquelle est pourtant un des attributs de la souveraineté. À quoi la « nationalité sportive » correspond-elle ? Et surtout dans quelle mesure son autonomie est-elle compatible avec les règles étatiques de la nationalité ? Quelques unes des questions auxquelles s’efforceront de répondre les participants à cette huitième Rencontre du droit du sport organisée par le Laboratoire de Droit du Sport.

 

Pour en savoir plus :
- Programme du colloque ‘‘Sport et nationalité’’ (pdf)
- Interview de Gérald Simon (article)

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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 11:24

 

 

Convoqué par le sélectionneur du Sénégal, Alain Giresse, pour disputer un match amical face à la Zambie (1-1), le 14 août dernier à Saint-Leu-la-Forêt (Val d'Oise), l’attaquant international Espoirs français du Milan AC (18 ans) a finalement décliné l’invitation. « Un désistement qui (…) ressemble plus à un rendez-vous manqué qu’à un "non" définitif », estime afrik.com

 

Suspendu par la FFF de toute sélection nationale française jusqu’au 31 décembre prochain suite à une virée nocturne dans une boîte de nuit parisienne avant un match important avec les Espoirs en octobre 2012, Mbaye Niang n’a pas pu répondre favorablement à l’appel des Lions pour plusieurs raisons.

 

« Mbaye Niang ne peut pas venir jouer le match contre la Zambie parce que sa sanction a été étendue à l’international. De plus, il connaît quelques soucis en club (le joueur souhaite privilégier son club pour l’instant car il veut tout faire pour s’imposer au Milan AC) », a précisé Alain Giresse.

 

Pour en savoir plus :
- Giresse répond aux supputations suite à la sélection de Mbaye Niang (vidéo)

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24 août 2013 6 24 /08 /août /2013 12:39

 

 

A la base, ça devait être juste un petit training pour le kiff… Mais la 1ère édition du battle Black & White s’est rapidement transformée en compète endiablée ! Récit de la soirée du vendredi 24 août 2012.

 

 Au volant de notre voiture, nous arrivons à proximité du Black & White, établissement situé au 3 rue de la République à Knutange. Des jeunes vêtus de survêts, baskets et casquettes squattent devant l’entrée. Certains n’hésitent pas à esquisser quelques pas de danse sur le bitume… sous le regard médusé des automobilistes ! Eh oui, pour ceux qui l’ignorent encore, ce soir, ‘‘the place to be’’ du mouvement hip-hop, c’est ici, et nulle part ailleurs !

 

Au moment de franchir la porte, deux charmantes hôtesses nous souhaitent la bienvenue et nous attachent délicatement un bracelet orange autour du poignet. Un précieux sésame qui nous donne accès au bar/ chicha, là où se déroule précisément le battle Black & White.

 

20h20. Micro en main, Mehdi alias Dimey, le speaker, soigne son entrée avec un « Are you ready ? » d’école. - « Ouuaaaiiisssss ! » Pas de doute, le public est chaud bouillant ! DJ FonkMaz aka « le sontifique » balance la sauce. Et c’est parti pour les présélections de break ! Les « phases » s’enchaînent… Et direct, ça attaque sec ! B-Boy Fresh Prince (Wbb, Troyes) tourne sur le coude, Goten (Smb) réalise des coupoles d’une belle amplitude et Ted (Project X, Luxembourg) retombe magistralement sur le dos. Idem en newstyle où le frère d’Afrique dénommé JonJo (Street Harmony, Nancy) montre en deux temps trois mouvements qu’il en a sous le capot !

 

21h30. Voici l’heure de quelques démos. De popping, avec Hedi puis des inséparables Sofiane et Steeve (Casseurs Poppeurs, Maubeuge). Sans oublier celle, trop fun, de Morgan, un mec déjanté capable de vous claquer du lock sur de la pop !

 

Sur le générique de Chips, série culte des années 80, Mehdi annonce le nom des sélectionnés. Place désormais au battle 1 vs 1 ! Et la marge de manœuvre est minime… Chaque danseur a un seul passage pour convaincre qu’il est meilleur que son adversaire. Autant dire que ça rigole ‘‘aps’’ ! Ça se cherche, ça provoque ! Mais surtout, ça donne tout et ça envoie du lourd ! Pour le plus grand plaisir des spectateurs, répartis en cercle, qui encouragent, tapent des mains, marquent leur ressenti !

 

Quarts, demies… Au fil des tours, l’étau se resserre. « Dans un battle, faut sortir des cartouches quand il faut », explique Mehdi. Autrement dit, savoir utiliser au bon moment ses armes pour faire la diff’. Et continuer l’aventure ! Car à la fin, un seul sera déclaré vainqueur !

 

Fleur, boule de papier… A place to stay !

 

Avant les finales, Mehdi nous a réservé deux surprises.

 

La première est une démo hilarante d’expérimental et d’abstract style. Ou comment être capable de laisser parler son corps par rapport à la musique, l’atmosphère et l’environnement. Ou comment se transformer en fleur ou en boule de papier... N’est-ce pas Litchi et Fanfan ?

La seconde est un show énergique et rythmé de Lyes et Dimey (Dream House, Fameck). Et lorsque la sono se met à cracher Pump up the jam de Technotronic, ça devient de la pure folie ! « Aïwa, a place to stay. Get your bootie on the floor tonight. Make my day… » est repris en cœur par toute l’assistance ! 

 

En break, après une belle explication, Tony (Wbb) s’impose en finale face à Kubi (Project X).

 

En newstyle, les deux juges K-Mel (Project X) et Subtil (Flagrant d’Elite, Nancy) ont un mal fou à départager  Toy (Flagrant d’Elite) et Steeve (Casseurs Poppeurs). Après trois passages, les deux b-boys sont toujours à égalité ! Du coup, une spectatrice black, qui roule les ‘‘r’’, craque : « Mettez-vous d’accord les gars ! J’ai sommeil, je veux rentrer chez moi. Je paie un loyer, moi ! » Fou rire garanti ! Au bout du suspense, c’est finalement Toy, plus frais, qui remporte la finale.    

 

23h30. Après s’être pris, l’espace d’un instant, pour un beatbox, Mehdi referme la page de cet évènement. « Merci d’être venus aussi nombreux. Ce soir, c’était la 1ère édition du battle Black & White. Et c’est le début d’une longue histoire inch’Allah ! Rendez-vous fin septembre pour la 2e édition ! Jusque-là, n’oubliez pas de rester dans la vibe. Peace ! »

 

Ismaël Bouchafra-Hennequin

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3 août 2013 6 03 /08 /août /2013 10:02

 

 

Vendredi 3 août 2012, c’était l’inauguration officielle du Black & White ! On vous fait revivre la soirée comme si vous étiez !

 

Knutange, 22h pétantes. Nous entrons dans le Black and White, nouveau salon de thé/ chicha situé au 3 rue de la République, qui remplace le Dubaï Club. Casque enfoncé sur les oreilles, l’insatiable DJ FonkMaz est déjà aux platines. Comme d’hab’, il balance des bons petits sons à l’ancienne. Impossible d’y rester insensible ! La preuve, nos corps comme possédés se mettent instantanément à bouger. Bref, ça donne grave envie de danser ! Vient alors le temps de s’installer confortablement avec les potes sur un canapé. Ça rigole et ça discute de tout et de rien, autour d’une chicha et d’un verre de thé.

 

Hedi comme plat de résistance !

 

23h40. Le show peut enfin commencer. Pour célébrer l’inauguration du Black & White, la soirée a en effet été placée sous le signe du hip hop. Place aux démos ! En rouge et noir, Badredine et Elise ouvrent le bal en combinant des mouvements de new style, L.A. style et locking. Puis c’est au tour du plat de résistance… Celui d’Hedi, ex-membre d’Easteam crew. Arborant un magnifique sweat gris « Feed me beats » avec couteau, fourchette et vinyle, il prouve qu’il a encore de beaux restes en popping ! Et dire que le bougre n’avait plus dansé depuis décembre ! « Ce soir, on fête également trois anniversaires : celui de ma tante Louisa, celui d’Amel et un troisième, dont je vous reparlerai après… », précise Mehdi alias Dimey, l’hôte des lieux.

 

 

0h25. Après une pause thé/ chicha bien méritée, c’est reparti pour le deuxième volet du spectacle. A savoir, un showcase fonky et plein de musicalité de MorganLock. Ce mec à la veste claire et au chapeau melon est une pointure dans sa discipline*. Un vrai passionné qui ne s’arrête jamais de danser. Sur un remix de Papa was a Rolling Stone , il met le feu au B&W ! Quatre membres de la compagnie nancéienne Street Harmony (Julien, Manu, Jerry et Yasmina) enchaînent ensuite superbement avec un ‘‘freestyle organisé’’ en new style.

 

Impro de house dance sur du djembé !

 

Et ce n’est pas terminé ! Sourire aux lèvres, Fayçal** s’installe devant le bar lounge avec son djembé et sa derbuka. Très vite, les cœurs se mettent à battre aux rythmes enivrants des percussions africaines. L’ambiance est surchauffée. Nous l’accompagnons en frappant des mains. C’est le moment choisi par Mehdi pour se saisir du djembé et d’improviser un petit duo. Avant de nous gratifier, quelques instants plus tard, de ses talents de house danceur !

 

1h20. La soirée touche bientôt à sa fin. Mehdi a juste le temps de pousser la chansonnette -souhaiter un « Happy birthday to you » à Ismaël, son collaborateur - et de remercier famille, amis et proches d’être venus : « C’était aujourd’hui l’inauguration et la première soirée à thèmes du Black & White. J’espère que ça vous a plu. Inch’Allah, y’en aura beaucoup d’autres… Peace ! ».

 

Voilà, une bonne petite soirée, ça se passe comme ça … au Black & White !

 

Ismaël Bouchafra-Hennequin

 

* MorganLock a notamment été quart de finaliste du Juste Debout 2011 à Paris-Bercy avec son compère Pouss’One.

 

** Fayçal est l'un des percussionnistes du groupe Awoossi (Thionville). Il est également connu dans le milieu du rap fameckois sous le nom de K-zam, membre du groupe ''L'arme à la main'' (1er album : Crime vocal, 2007).

 

*** Désormais, le Black & White a changé de nom et s'appelle ''Le Cozzy''. 

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2 août 2013 5 02 /08 /août /2013 23:15

 

 

Finaliste malheureux de l’Euro U19 hier avec l’équipe de France, Yassine Benzia a déjà été approché par les Fennecs. Mais l’attaquant franco-algérien (18 ans) souhaite « d’abord s’imposer à Lyon », avant de choisir entre les deux sélections.

 

« C’est encore tôt de parler de la sélection avec laquelle je jouerai. Personnellement, je ne veux pas trop évoquer ce sujet. Il faut attendre un ou deux ans ou peut-être plus pour que je fasse mon choix », a confié Yassine Benzia au Buteur à la mi-juin.

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 09:09

 

 

Suspendu par sa fédération, le hurdleur cubain (26 ans), champion olympique 2008 et détenteur du record planétaire (12.80) jusqu’à l’an dernier, continue à courir en meetings grâce à une licence obtenue à Monaco. Et s’il changeait de nationalité ?

 

« Jamais je n'ai pensé courir pour une autre sélection, a confié Dayron Robles à l’AFP. Mais si ma fédération m'y oblige à un moment, je pourrais le faire pour participer à des Mondiaux et à des Jeux Olympiques, évidemment si mon physique le permet (…)

 

La France ? Tout est possible même si, pour l'instant, je ne pense pas à changer de nationalité. Eventuellement, je pourrais en avoir une nouvelle. Les Français nous (son entraîneur Santiago Antunez et lui-même, ndlr) ont beaucoup aidé en nous accueillant à l'INSEP. Cela peut aider certainement au cas où...», a-t-il ajouté.

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 21:52

 

 

 

A deux doigts de disputer la Coupe des Confédérations avec le Nigéria, le milieu offensif international Espoirs allemand du Bayer Leverkusen (25 ans) a finalement décidé de poursuivre l’aventure avec la Mannschaft.

 

Il y a quelques semaines, Sidney Sam était tout proche de rejoindre les Super Eagles.

 

Confiante, la Fédération nigériane de football espérait l’intégrer à l’équipe lors de la Coupe des Confédérations (15-30 juin dernier au Brésil).

 

Mais une ultime invitation du sélectionneur allemand Joachim Löw a tout changé.

 

Appelé fin mai pour deux matches amicaux de la Mannschaft (contre l’Equateur (4-2) le 29 mai dernier et les Etats-Unis (3-4)*, quatre jours plus tard), « le Robben de Leverkusen » n’a pas hésité.

 

« La Coupe du monde 2014 est encore loin mais, pour moi, seule l’Allemagne compte (…) Je n’ai pas songé sérieusement à jouer pour le Nigéria. Je ne sais pas qui a inventé cela. J’ai toujours voulu jouer pour l’Allemagne. Par le passé, j’ai figuré à plusieurs reprises sur la liste du coach. Mais, en raison de blessures, je n’ai pu honorer ces sélections. Désormais, je suis opérationnel et j’entends montrer de quoi je suis capable », a déclaré Sidney Sam à l’agence de presse allemande SID.

 

Olajire : « Personne n’ira le supplier »

 

Ce revirement de dernière minute, ainsi que les déclarations du joueur, n’ont pas plu à la Fédération nigériane de football. « C’est décevant et irrespectueux », a expliqué Ademola Olajire, le porte-parole de la NFF au PM News. « S’il n’est pas intéressé, il n’est pas intéressé. Personne n’ira le supplier de jouer pour le Nigéria. Mais dire qu’il n’a jamais été approché est faux et ridicule. Au moment opportun, nous donnerons plus de détails ».

 

Il vaudrait peut-être mieux suivre le conseil de ce vieux proverbe haoussa : parfois, « le silence, c’est le salut ». Autrement dit, tourner la page Sidney Sam. Et ce, définitivement.

 

* Le 29 mai dernier, Sidney Sam est entré à la 67e minute du match Allemagne-Equateur (4-2) en lieu et place d’André Schürrle.

 

Pour en savoir plus :
- Les premières impressions de Sidney Sam après sa première sélection (interview, en allemand)
- Allemagne : Sidney Sam parle de ses premiers pas avec la Mannschaft (vidéo)
- Nigéria : Sidney Sam qualifié pour la Coupe des Confédérations ? (article)

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