Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 10:50

 

But de Carlos Sanchez contre Lorient (6-1, 11e), 20 octobre 2012.

 

Le Colombien Carlos Sanchez a quitté Valenciennes en juin. Il y est revenu en août… prêté par son nouveau club chilien des Rangers de Talca. Retour sur ce drôle de transfert !


« Vous avez remarqué ? Même s’il y a des transferts corrects, tous ne sont pas logiques », a lancé malicieusement cet été, avec son accent méridional, Noël Pons, spécialiste de la fraude, à un journaliste du quotidien suisse Le Matin.

 

Celui de Carlos Sanchez figure à n’en pas douter en bonne place sur sa liste.

 

Parti libre de Valenciennes cet été dans l'espoir de trouver un club plus huppé, le milieu défensif colombien (27 ans) est finalement revenu à VA fin août, prêté par les Rangers de Talca, un obscur club chilien, où il s’était engagé quelques jours auparavant.

 

En apprenant l’information, j’ai eu à peu près la même réaction que legoudalier, supporter de VA : « Alors là, je pige plus rien. Le mec signe au Chili puis se fait prêter à son ancien club... c'est d'une incohérence totale ».

 

Sur le coup, même le Maître Yodda du ch’Nord a halluciné : « C’est l’un des transferts les plus tordus que j’ai jamais vu ! ».

 

Va comprendre… Je me mets à la recherche d’une explication rationnelle. Je sonde plusieurs amis. «Ouais, c’est super étrange... Ce retour est inattendu, improbable. Franchement, elle est louche cette histoire », me répondent-ils en substance.

 

Prêt du joueur contre naturalisation et prise de valeur

 

Samedi 16 février 2013. Alors que j’assiste devant la télé à la purge OM-VA (1-0), Stéphane Guy, qui commente le match pour Canal+, me donne un indice : « Carlos Sanchez est resté un an de plus à Valenciennes pour obtenir la nationalité française, et ainsi par la suite arriver plus facilement à monnayer ses talents ». A cet instant, dans ma tête, ça fait tilt !

 

Je m’aperçois effectivement que mi-décembre, mercato365.com a annoncé la naturalisation du Colombien. Désormais, il est donc communautaire.

 

Je me rends compte que le surprenant retour de Carlos Sanchez à VA n’est, en réalité, qu’un arrangement entre le club nordiste et les C.S.D Rangers. Un deal gagnant-gagnant qui est intervenu une semaine avant la fin du mercato.

 

Car, à la base, le joueur aurait dû seulement ‘‘transiter’’ quelques jours par les Rojinegros avant d’être transféré dans un autre club européen. Mais il n’a finalement pas trouvé preneur.

 

En fait, « l'international colombien n'(a) jamais réussi à concrétiser ses contacts en Europe (Chievo Vérone, Rennes). Annoncé un temps du côté de Bolton (D2 anglaise), le milieu s'(est) montré trop gourmand financièrement », écrit 20 Minutes.

 

VA, qui cherche alors à se renforcer intelligemment et à moindre coût, saute sur l’occasion. Le club nordiste bénéficie du prêt sans option d’achat du joueur pour une saison (jusqu’au 30 juin prochain), et ce, pour un montant dérisoire.

 

En contrepartie, Carlos Sanchez, qui est arrivé dans l’Hexagone en juillet 2007, a lui réussi à obtenir son fameux passeport français en décembre dernier tout « en se donnant une chance de faire oublier sa mauvaise image (il avait écopé de 9 matches de suspension la saison dernière pour un vilain tacle sur Fabien Lemoine, ndlr) et en ayant l’occasion de se remettre en vitrine une saison durant », précise sharkfoot.fr. Ce prêt est donc une façon de lui ouvrir des portes (en ayant acquis la nationalité française, il n'a, par exemple, plus besoin d’obtenir un permis de travail pour jouer en Angleterre) et de valoriser sa valeur marchande.

 

De leur côté, les Rangers de Talca - en réalité le groupe d’investisseurs qui détient désormais les droits du joueur - qui l’ont recruté libre en août dernier, espèrent réaliser une belle plus-value en le vendant cet été. Et Carlos Sanchez devrait toucher, en plus de l’habituelle prime à la signature, un beau pourcentage du montant de son futur transfert ! Tout ça, grâce à un club où il n’a jamais mis les pieds !

 

Ismaël Bouchafra-Hennequin

 

Repères

Carlos Sanchez Colombia

Carlos Alberto Sanchez Moreno

Date de naissance : 6 février 1986 à Quibdó  (Colombie)

Nationalités : Colombienne et Française

Taille : 1m82

Poids : 82 kg

Club : Valenciennes Football Club (France)

 

 

Triangulation de joueurs, mode d’emploi

 

Triangulation pour Gonzalo Higuain

 

Les Rangers de Talca est un obscur club chilien, qui figure sur la liste noire publiée en août dernier par l’Administration fédérale des revenus publics (AFIP), c'est-à-dire le fisc argentin. En clair, il est accusé de faire partie d’un vaste réseau de clubs participant à des « triangulations de joueurs ». A l’instar des 9 autres équipes incriminées - principalement sud-américaines (uruguayennes : Sud América, CA Fénix, CA Progreso, CA Cerro, CA Bella Vista, Boston River et Rampla Juniors ; chiliennes : Union San Felipe ; et suisse : FC Locarno) - les Rangers de Talca serait en réalité une « société écran d’un groupe d’investisseurs - généralement des agents biens connus du marché latino », explique Alexandre Juillard, journaliste sportif sur eurosport.fr. Exemple : lors du transfert d’un joueur d’un club A à un club B, celui-ci transite quelques jours, voire quelques heures par un club C. Entretemps, la facture a été gonflée de plusieurs millions. La différence étant partagée entre les protagonistes de l'opération (groupe d'investisseurs, agents, joueur). Ainsi, Gonzalo Higuain (River Plate), avant d’atterrir au Real Madrid, a appartenu fugacement - à hauteur de 50% - au FC Locarno, modeste club de deuxième division suisse. Ces montages financiers frauduleux sont « une manière de détourner la loi, de ne pas payer d'impôts et pour les enquêteurs, de blanchir de l'argent », poursuit Juillard. Comme le souligne Juan Pablo Varsky du quotidien La Nacion dans un article publié sur lemonde.fr, « ces opérations triangulaires permettent d’occulter le prix de vente réel d’un footballeur ». A l’heure actuelle, c’est le groupe HAZ Sports Agency (de l'influent agent israélien Pini Zahavi), basé à Bueno Aires, qui contrôle les Rangers de Talca et qui détient ainsi les droits économiques de Carlos Sanchez. Lorsqu’il sera vendu, le gros de la plus-value devrait disparaître sur un compte en banque d’un paradis fiscal (aux îles Vierges britanniques ?)… Comme ils l’ont déjà fait, du reste, lorsque Cristian Chávez (25 ans, Almirante Brown) a été transféré de San Lorenzo à Naples à l’été 2011 via... les Rangers de Talca!

 

I.B-H.

Partager cet article
Repost0
19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 17:17

Drapeaux en ballon

 

Maître Michel Pautot, docteur  en droit et avocat au barreau de Marseille, à l’origine de l’arrêt Malaja (2002), présentera, sous le patronage de l’Office de Coopération Economique (OCE), les principaux résultats de son étude annuelle « Sport et Nationalités » le mercredi 6 mars prochain à 16h à Paris (Hôtel Mercure, gare Montparnasse).


Sujets abordés 

-> Peut-on parler d’une perte de souveraineté du sport français ? Quels sont les pourcentages et l’influence des joueurs(ses) nationaux(les) et étrangers(ères) intervenant dans les Championnats français (football, rugby, handball, volley-ball, basket-ball) ?


-> Les grands clubs européens sont-ils contraints de s’internationaliser pour gagner ? Panorama d’ensemble.


Pour assister à la présentation de l’étude « Sports et Nationalités » (10e édition) intitulée cette année « la vérité sur la dépendance du sport français et européen », inscrivez-vous dès maintenant en faisant la demande :


- Par courrier à Légisport, 8 rue d’Arcole, 13006 Marseille ;
- Par fax : 04 91 57 11 60 ;
- Par mail : legisport@wanadoo.fr.

 

L’étude « Sport et Nationalités » (10e édition) est également disponible sur commande au prix de 100 euros.

 

Pour en savoir plus :

- Synthèse de l'étude « Sport et Nationalités », 10e édition (article)

- Rugby : Les joueurs étrangers du Top 14 en débat (article)

Partager cet article
Repost0
14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 14:38

 

Le 18 février 2010, Itay Shechter avait fait parler de lui en mettant une kippa et en priant sur le terrain du Red Bull Salzbourg après son but en Ligue des champions (2-3). Un geste qui avait été interprété en Israël comme un acte triomphant contre le passé nazi de l’Autriche.

 

« L’attaquant international israélien de Swansea City (25 ans) n’a pu prendre part au stage de 6 jours que son équipe effectue actuellement à Dubaï. En effet, les Emirats Arabes Unis - qui n’entretiennent pas de relations diplomatiques avec l’Etat hébreu - auraient refusé de lui délivrer un visa, ce qui équivaut à une interdiction de territoire », indique le site internet du Western Mail, tabloïd gallois basé à Cardiff.

 

Dimanche, Itay Shechter a donc été autorisé par son club à retourner en Israël pour voir sa famille et s’entraînera durant ce laps de temps avec l’Hapoël Tel-Aviv, son ancien club.

 

Le joueur - qui cherchait à obtenir la nationalité roumaine en 2010 afin de pouvoir évoluer plus facilement en Angleterre -, devrait retrouver ses coéquipiers de Swansea vendredi et s’envolera avec eux dans la foulée pour Liverpool, où un gros match les attend à Anfield dimanche.

 

Chut !

 

Ce n’est pas la première fois qu’un athlète israélien se voit refuser un visa pour les Emirats Arabes Unis.

 

En 2009, la tenniswoman Shahar Peer avait officiellement été privée de tournoi de Dubaï pour des « raisons de sécurité ». Depuis l’intervention de la WTA, la joueuse est plus tolérée que réellement acceptée par les organisateurs de l’épreuve.

 

Ironie du sort, sachez juste que Tal Ben Haim, défenseur international israélien qui possède également un passeport britannique, est actuellement en stage avec les Queens Park Rangers à... Dubaï ! Mais chut ! On ne voudrait pas qu'il lui arrive quelque chose.

 

Pour en savoir plus :

- Graves insultes antisémistes en Allemagne contre un joueur de football israélien (article)

 

Repères

Itay Menachem Shechter

Date de naissance : 22 février 1987 à Ramat Yishai (Israël)

Nationalité : Israélienne

Taille : 1m80

Poids : 77 kg

Club : Swansea City (Angleterre, prêté par Kaiserslautern)

Partager cet article
Repost0
12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 23:26

 

 

Apres sept ans de présence sur le sol hexagonal, l'ouvreur australien de l’ASM Brock James (31 ans) a officiellement obtenu la nationalité française lundi lors d’une cérémonie à la préfecture de Clermont-Ferrand. ‘‘Brockie’’ libère ainsi une place pour un joueur étranger supplémentaire dans son club. Mais il n’est toutefois pas sélectionnable en Bleu car il a participé en 2002 au championnat du monde de rugby à XV des moins de 21 ans de Johannesbourg avec l’Australie. Et parce qu’il a également joué au rugby à VII avec les Wallabies.

 

Ce n’était finalement qu’une affaire de quelques semaines.

 

Alors que l’on pensait que Brock James allait devenir frenchy en décembre dernier - en même temps que Gerhard Vosloo et Neil McIlroy - l’ouvreur australien de l’USM* a dû patienter, en définitive, jusqu’à mi-février.

 

A l’instar de 36 autres personnes, le préfet de la région Auvergne Eric Delzant lui a remis un décret de naturalisation lors d’une cérémonie qui s’est tenue à la préfecture de Clermont-Ferrand.

 

Le tout, sous les yeux de Robert Couzon, maire de Sayat où habite le nouveau citoyen français.

 

« Ça fait sept ans maintenant qu’on est là, nos deux enfants sont nés à Clermont. C’est avec fierté que nous allons devenir français ce soir (lundi). Ça nous donne l’option de rester plus tard. Et bon, surtout c’est pour les enfants. Ça fait partie de leur vie. Ils sont nés ici, vont grandir ici et vont passer la première partie de leur vie en France. Comme je le l’ai dit, c’était un peu un nouveau ‘‘beginning’’, un nouveau départ pour moi quand je suis arrivé en France il y a sept ans. Ça m’a donné un petit peu de fraîcheur », a confié Brock James sur lamontagne.fr, quelques minutes avant la cérémonie de naturalisation qui a fait de lui, sa femme Libby et ses deux enfants (Cooper et Indi) des citoyen français.

 

‘‘Brockie’’ et sa botte magique devraient faire le bonheur de l’USM pendant encore quelques saisons.

 

* Meilleur réalisateur du Top 14 entre 2007 et 2009.

Partager cet article
Repost0
12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 18:29

 

 

Alors que la présidente lituanienne a refusé de lui accorder la nationalité du pays début janvier, la patineuse américaine Isabella Tobias (21 ans) conserve néanmoins une petite chance d’obtenir le précieux sésame. Et donc une lueur d’espoir de participer avec son partenaire Deividas Stagniunas aux Jeux olympiques de Sotchi l’hiver prochain.

 

A l’occasion des fêtes de fin d’année, Isabella Tobias avait laissé sur un sapin situé place de la mairie à Kaunas, un petit mot à l’attention du Père Noël. Sur lequel on pouvait lire : « I wish to granted Lithuanian citizenship for Christmas ». Le tout, avec un cœur et des anneaux olympiques. Car la petite blondinette est amoureuse et rêve de participer aux Jeux de Sotchi en février 2014.

 

Malheureusement, le 7 janvier, comme on pouvait s’y attendre, il n’y a pas eu de miracle. La présidente lituanienne Dalia Grybauskaite a refusé de lui accorder la nationalité du pays balte.

 

La faute à des conditions d’acquisition pour le moins drastiques.

 

« La nationalité n'est pas un cadeau ou une récompense nationale. Selon la loi, la personne doit avoir un mérite particulier pour l'Etat lituanien. La nationalité ne peut être accordée pour des réussites à venir », explique la conseillère Rasa Svetikaite à l'AFP.

 

Isabella Tobias est née et a grandi à New York. Depuis le printemps 2010, elle patine avec le Lituanien Deividas Stagniunas qui est son partenaire sur la glace et désormais son compagnon à la ville. Ils s’entraînent à Novi, dans le Michigan.

 

Champion de Lituanie en titre en danse sur glace, le couple Tobias-Stagniunas a déjà disputé les Championnats du monde (en 2011 et 2012) et les Championnats d’Europe de patinage (en 2012) en concourant à chaque fois sous la bannière jaune-vert-rouge.

 

Sauf qu’aux Jeux olympiques, à l'inverse de ces compétitions, il est nécessaire d’avoir la nationalité du pays que l’on représente. Isabella doit donc impérativement obtenir son passeport. 

 

Isabella : « Nous sommes leur meilleure chance de médaille »

 

Pour mettre toutes les chances de son côté, l’Américaine s’est même mise depuis un an au lituanien. Convoquée le 20 décembre dernier par la Commission de la citoyenneté, elle a eu droit à un test de langue.

 

A l’écrit d’abord, où elle a répondu correctement à 58 des 60 questions. Puis à l’oral où la dite commission a voulu en savoir plus sur ses motivations. Au cours de cette réunion, les nerfs d’Isabella, mis à rude épreuve, lâchent : « J’ai pleuré. Je les ai suppliés. Je leur ai dit : ‘‘S’îl-vous-plaît, nous avons donné notre sang, notre sueur et nos larmes pour la Lituanie. Nous avons continué à patiner lorsque la mère de Deividas était gravement malade (elle est décédée peu après les Championnats du monde 2012, ndlr) et en dépit de nos blessures. Nous avons toujours tout donné », assure-t-elle à icenetwork.com.

 

Comment expliquer que la Lituanie rechigne aujourd’hui à lui donner la nationalité alors que, dans des circonstances similaires, elle l’avait accordé sans sourciller à la Russe Margarita Drobiazko en 1992* ?


Isabella a sa petite idée : « Ils ont estimé que je n’ai pas rendu de services exceptionnels à la société lituanienne, alors que nous sommes leur meilleure chance de médaille aux prochains JO. Je ne suis peut-être pas suffisamment intégré. Je peux comprendre cet argument, mais ici il n’y a ni les installations, ni les entraîneurs dont nous avons besoin (ils sont actuellement coachés par l’ancien patineur russe Igor Shpilband, ndlr) ».

 

Dans les semaines qui ont suivi le refus de nationalité, une pétition a vu le jour sur la toile. A l’heure actuelle, elle recense 6206 signatures. Au Parlement lituanien, un groupe de travail chargé de la jeunesse et du sport tente de trouver un amendement à la fameuse loi.

 

« Nous allons essayer de résoudre ce problème en modifiant la loi sur la citoyenneté, mais sans modifier la Constitution », a expliqué le social-démocrate Juras Požėla dans les colonnes du Lietuvos rytas.

 

Le précédent Copely

 

Espérons qu’Isabella Tobias connaîtra un meilleur sort que celui réservé à Katherine Copely. En 2010, sa compatriote, qui patinait alors avec... Deividas Stagniunas, s’était en effet qualifiée pour les Jeux de Vancouver. Mais elle n’avait pu y participer, se heurtant au refus catégorique des autorités lituaniennes de lui octroyer un passeport.

 

« Katherine Copely ne parlait pas lituanien », coupe Isabella. « Ils n’ont jamais demandé à la voir en entretien. Ça n’a jamais été plus loin que ça. Tandis que nous, avec notre médaille de bronze au Skate America (obtenue en 2011) et notre place dans le top 10 européen, nous croyons fermement en un dénouement différent ».

 

Se disant « dévasté » après le refus initial, le couple Tobias-Stagniunas, a, après mûre réflexion, décidé de continuer de s’entraîner.

 

Forfait lors des Championnats d’Europe fin janvier - Deividas souffrait du dos -, ils se préparent actuellement pour les Championnats du monde qui se dérouleront dans un mois au Canada.

 

Tout en essayant de ne pas trop penser aux JO et à cette histoire de papiers.

 

« Désormais, nous voulons seulement nous concentrer sur notre patinage. Si nous travaillons durs et que nous faisons le job, nos performances parleront d’elles-mêmes », conclut Isabella.

 

C’est peut-être le meilleur moyen de pousser le pouvoir en place à revoir sa copie !

 

* La Russe Margarita Drobiazko avait obtenu la nationalité lituanienne en 1992 soit avant qu’elle atteigne le top 10 européen et qu’elle se marie avec son partenaire Povilas Vanagas.

Partager cet article
Repost0
7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 22:06

 

 

Ancien international Espoirs ivoirien, le latéral gauche de Melbourne Victory (23 ans) a récemment déposé une demande pour obtenir la nationalité australienne. Car il rêve d’enfiler le maillot vert et or des Socceroos.

 

Repéré sur DVD lors du Tournoi international de Toulon 2007 par l’entraîneur du défunt Gold Coast United, Adama Traoré doit à un concours de circonstances son arrivée en Australie.

 

En effet, en avril 2009, un des membres de l’équipe, l’international néo-zélandais Shane Smeltz acquiert la nationalité australienne et, du même coup, libère une place de joueur étranger.

 

Adama Traoré peut alors être invité par coach Bleiberg à venir faire un essai.

 

Une fois sur place, l’Ivoirien ne laisse pas passer sa chance. Il convainc le staff d’United et signe dans la foulée un contrat pro.

 

Rapide, puissant, athlétique et technique… En trois ans saisons, Adama Traoré s’est bâti une solide réputation en A-League.

 

Demande de visa Spécial Talent

 

Alors qu’il évolue depuis mars dernier à Melbourne Victory - un des clubs du Big Three du championnat - il pense de plus en plus aux Socceroos.

 

« Actuellement, j’attends toujours la citoyenneté australienne. Comme ça, je pourrai ensuite obtenir un passeport. Et après, si la chance est avec moi, je souhaiterais intégrer l’équipe nationale », explique Adama Traoré à The Age, journal basé à Melbourne.

 

« Ses représentants, en l’occurrence le cabinet d’avocats BMA, ont déposé une demande de visa Spécial Talent en son nom au ministère australien de l’Immigration et de la Citoyenneté. Cette démarche est soutenue à la fois par son club Melbourne Victory et la Fédération australienne de football. Une fois qu’il deviendra résident permanent, la FFA sera en mesure de demander au ministère de réduire le délai de résidence pour qu’il devienne rapidement citoyen du pays et donc sélectionnable avec les Socceroos », écrit Michael Lynch, journaliste à la rubrique football du quotidien fondé en 1854 par les frères Cooke.

 

Repères

Adama Traoré

Date de naissance : 3 février 1990 à Bondoukou (Côte d’Ivoire)

Nationalité : Ivoirienne

Taille : 1m70

Poids : 75 kg

Club : Melbourne Victory FC (Australie)

Partager cet article
Repost0
6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 18:57

 

 

Yacine Brahimi, le milieu offensif international Espoirs français de Grenade (22 ans) « a choisi la sélection algérienne », révèle mercredi Clément Chauveau, journaliste de beIN Sport sur son compte Twitter. Un reportage exclusif de la chaîne diffusé jeudi a même officialisé l'information. L'ancien Rennais espère porter le maillot des Fennecs pour la première fois le 22 mars prochain face au Bénin.

 

Brahimi Algérie Clément Chauveau Twitter

 

S’il se montre performant avec El Khadra, les supporters algériens pourraient rapidement entonner les paroles suivantes : « One, two, three, viva Brahimi ! ».

 

Juste avant la CAN 2013, le capitaine de l’Algérie Mehdi Lacen avait vendu la mèche. « Brahimi a donné son accord pour nous rejoindre prochainement », avait-il indiqué dans un entretien diffusé sur Al Jazeera. C'est désormais officiel.

 

Après Mourad Meghni (28 ans, Lekhwiya), Hassan Yebda (28 ans, Grenade), Djamel Abdoun (26 ans, Olympiakos), Ryad Boudebouz (22 ans, Sochaux), Carl Medjani (27 ans, Monaco), Michaël Fabre (28 ans, Clermont), Sofiane Feghouli (23 ans, Valence), Ishak Belfodil (Parme) et Faouzi Ghoulam (Saint-Etienne), voici donc un nouveau binational passé par les équipes de France de jeunes qui décide de rejoindre les Fennecs.

 

Pour en savoir plus :

- Interview de Yacine Brahimi accordée au Buteur, 19 janvier 2013 (article)

Partager cet article
Repost0
6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 10:02

Richard Stearman England

 

Ancien international Espoirs anglais, le polyvalent défenseur d’Ipswich Town (25 ans), qui a obtenu la nationalité irlandaise en novembre, pourrait prochainement être appelé par Giovanni Trapattoni, le sélectionneur des Boys in Green.

 

« Actuellement, la procédure est en cours. Vu que je possède désormais un passeport et la nationalité (irlandaise, ndlr), j’espère que je ne serai pas loin du compte », a confié Richard Stearman à l’Evening Star, quotidien local anglais basé à Ipswich.

 

Giovanni Trapattoni, le sélectionneur italien de la République d’Irlande, pourrait faire appel à ses services pour les deux matches contre la Suède et l’Autriche, prévus respectivement  les 22 et 26 mars prochains, comptant pour les éliminatoires à la Coupe du monde 2014.

 

En mars 2012, après avoir découvert les origines de « Richie », son ancien coéquipier à Wolverhampton Kevin Doyle, avait alerté la Fédération irlandaise de football (FAI).

 

« Du côté de ma mère, toute ma famille est irlandaise. Aujourd’hui, je veux découvrir le niveau international », précise Richard Stearman.

 

D’ici peu, ce dernier pourra vivement remercier le flair à la Sherlock Holmes de son ami ‘‘Conan’’ Doyle !

 

Repères

Richard James Michael Stearman

Date de naissance : 19 août 1987 à Wolverhampton (Angleterre)

Nationalités : Britannique et Irlandaise

Taille : 1m91

Poids : 73 kg

Club : Ipswich Town (Angleterre, L2, prêté par Wolverhampton)

Partager cet article
Repost0
3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 14:39

 

 

Sa lourde suspension en équipe de France aurait pu l’inciter à répondre favoralement à la Tunisie. Mais l’attaquant international Espoirs de Toulouse (22 ans, 9 buts en Ligue 1 cette saison) a repoussé les avances des Aigles de Carthage car il souhaite « se donner la possibilité d’intégrer un jour l’équipe de France A ».

 

Suspendu dans un premier temps de toute sélection nationale jusqu’au 31 décembre 2013 après une virée nocturne avec les Espoirs tricolores trois jours avant leur défaite en Norvège (3-5), en barrage retour de l’Euro, Wissam Ben Yedder vient, en appel, de voir sa peine réduite.

 

Vendredi, sa sanction a en effet été transformée en sursis à partir du 1er octobre.

 

Ce qui signifie que s’il se tient à carreau jusque-là, il redeviendra sélectionnable chez les Bleus à l’automne.

 

Soit juste avant France-Finlande, le dernier match des éliminatoires à la Coupe du monde 2014, qui se disputera le 15 octobre prochain.

 

Ben Yedder : « Regoûter à l’équipe de France »

 

Après avoir rencontré à plusieurs reprises le sélectionneur tunisien Sami Trabelsi, Wissam Ben Yedder « a longuement réfléchi ».

 

Alors qu’il avait la possibilité de disputer la CAN 2013, l'ancien international tricolore de futsal a fait une croix dessus et a finalement choisi de poursuivre l'aventure avec l’équipe de France.

 

« Je suis tunisien-français, je suis fier de mes deux pays, mais j’ai goûté au maillot de l’équipe de France (Espoirs). J’aimerais y regoûter. Je n’ai jamais eu la chance de jouer pour le maillot bleu. Ça me tient à cœur », a déclaré le joueur dans les colonnes de L’Equipe fin novembre.

Partager cet article
Repost0
27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 17:24

FC Wadi Degla in Turnhout

 

Lanterne rouge de D3 belge, le KV Turnhout vient de recruter 14 joueurs pros égyptiens jusqu’en fin de saison dans l’espoir de se maintenir à cet échelon. 6 autres Pharaons devraient pour leur part aider le Lierse, avant-dernier de première division, à échapper aux play-offs 3. A l’origine de ces arrivées, un homme : le magnat égyptien Maged Samy. Explications.

 

L’histoire paraît aussi improbable que la présence d’un bus de Suédoises dans le plat pays. Mais bon, comme disait Lilian Thuram dans Les Yeux dans les Bleus en s’asseyant dans le car après son doublé retentissant lors de France-Croatie (2-1) en demi-finale de la Coupe du monde 1998 : « Tout peut arriver dans le football, tout peut arriver ». En voici la preuve !

 

Initialement, le club égyptien de Wadi Degla était juste en stage durant un mois à Turnhout. Histoire de garder le rythme car son championnat est toujours à l’arrêt suite aux incidents meurtriers de l’an dernier à Port Saïd.

 

Alors que ‘‘ses’’deux clubs belges* Turnhout et Lierse sont en difficulté dans leurs championnats respectifs (D3 et D1), l’homme d’affaire egyptien Maged Samy, propriétaire du club de Wadi Degla, a alors une idée fumante : prêter son équipe du Caïre pour assurer leur maintien.

 

11 Egyptiens sur le terrain, c’est tout à fait... légal !

 

En tout et pour tout, c’est donc 20 joueurs du club de Wadi Degla* mais aussi un entraîneur et deux assistants que le magnat a fait débarquer outre-Quiévrain jusqu’au 30 juin. Voire plus si affinités.

Joueurs**, entraîneurs, dirigeants, supporters…  cette manœuvre ne plait pas à tout le monde mais légalement rien ne l’interdit.

 

« Cela peut surprendre en effet mais c'est tout à fait permis parce qu'il n'y a pas de limites de nationalité », a expliqué à la RTBF Stefaan Van Loock, responsable communication à l'union belge de football.  

 

« Regardez le cas de Beveren dans les années 90, il y avait 11 ivoiriens sur le terrain donc voilà il est bien possible que maintenant en troisième division il y ait 11 égyptiens sur le terrain de Turnhout », a-t-il ajouté.

 

Décidément, l’arrêt Bosman et ses prolongements (Malaja et Cotonou) ont boulversé la donne du foot mondial.

 

Car, en mettant fin, en grande partie, aux quotas de nationalité, ils ont libéralisé le marché des joueurs.

 

Résultat, à l’image de l’économie ou de la société, les équipes de football sont de plus en plus cosmopolites, mondialisées.

 

Et Beveren par le passé, et aujourd’hui Turnhout n’en sont que le reflet… exacerbé !

 

* Maged Samy est le président et le principal sponsor du Lierse. Il est également le sponsor principal de Turnhout.  

** Seulement  cinq  joueurs de l’ancien effectif de Turnhout on été conservés dans le noyau A. Les autres ont été renvoyés en équipe B.

 

Pour en savoir plus :

- Communiqué de Steve Martens, secrétaire général de l'Union belge de football, qui juge « déraisonnable » le nombre de joueurs étrangers actifs au KV Turnhout  (article)

Partager cet article
Repost0