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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 17:36

 

 

Arrivé dans l’Hexagone en janvier 2009, l’attaquant brésilien de Saint-Etienne (33 ans, 4 buts en Ligue 1 cette saison) est en passe d’acquérir la nationalité française.

 

« Le passeport est en train d’arriver. D’ici un mois, je serai français. Je dois profiter de cette opportunité. Il y a l’équipe de France aussi. On ne sait jamais. Pourquoi pas ? Même s’il y a beaucoup de bons joueurs français, tout est possible. J’y crois. Diego Costa jouera bien avec l’Espagne. L’important, c’est d’être là, au bon moment, à la bonne heure. C’est bizarre, mais, parfois, les choses arrivent… », a confié Brandao ce dimanche dans les colonnes de L’Equipe.

 

Il a repoussé les avances de l’Ukraine

 

« J'aurais pu jouer le Mondial 2006 avec l'Ukraine, rappelle, en outre, l'ex-attaquant du Chakhtior Donetsk (de 2002 à 2009). Mais après avoir bien réfléchi avec ma famille, j'ai préféré laisser tomber. Sans regret. Comme (le Brésilien) Edmar, qui a joué les barrages contre la France sous les couleurs ukrainiennes, je n'aurais pas pu garder mon passeport brésilien ».

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 12:33

 


 

 

Convoqué par les Comores pour affronter le Burkina Faso (1-1) en amical le 5 mars dernier à Martigues, le gardien numéro 2 de Toulouse (22 ans), ancien international Espoirs français, n’a certes pas joué. Mais il a assisté à la rencontre, discuté avec les dirigeants et pu observer la belle ambiance qui règne au sein de la sélection.


Il a exulté de joie lorsque Youssouf M’Changama s’est chargé de remettre les deux équipes à égalité (1-1, 49e, s.p.). Lui, c’est Ali, Ali Ahamada, le gardien du TFC.

 

Le 5 mars dernier, un parfum de CAN flottait dans son fief de Martigues pour ce match entre le Burkina Faso et les Comores.

 

 

A l’issue de la partie, Ali Ahamada et Djamel Bakar (Montpellier, actuellement blessé), deux recrues potentielles*, se sont rendus dans le vestiaire des Coelacanthes.

 

Il y avait de la joie, des sourires sur les visages. « On va de l’avant ! », a ensuite martelé le président de la fédération comorienne de football (FCF) Salim Tourqui aux côtés du rappeur Rohff, sponsor de l’équipe nationale.

 

« J’avoue, j’ai été surpris. Je savais pas qu’il savaient jongler tout ça… Respect ! », a vanné le facétieux Rod Fanni (OM) devant la caméra de Maritima.info..

 

« Voilà, le prochain renfort ! », a glissé Nadjim Abdou, le capitaine des Comores en tapant sur le cœur d’Ali Ahamada. Qui avait revêtu, pour l’occasion, un t-shirt avec le continent africain. Un signe ?

 

*  International comorien, Kassim Abdallah (26 ans, Evian Thonon-Gaillard, blessé), avait tenu à faire le déplacement. D’autres joueurs d’origine comorienne sont susceptibles de  rejoindre la sélection qui prendra part dès le mois de mai aux éliminatoires de la CAN 2015 : Chaker Alhadhur (22 ans, Nantes), Toifilou Maoulida (34 ans, Bastia), Rafidine Abdullah (20 ans, Lorient), Wesley Saïd (18 ans, Rennes).

 

Pour en savoir plus :

- La déclaration de Rohff, rappeur 100% Comoriano : « On vient d’un endroit qu’on voit à peine sur la carte du monde. Mais l’univers est bien plus petit que nos espoirs. Et on a compris que c’est en se serrant les coudes qu’on écrira au mieux l’histoire » (vidéo) (vidéo 2) (vidéo 3).


- Les Comores rêvent du gardien toulousain Ali Ahamada
(article)
- Burkina Faso/ Comores (1-1). Une équipe est née à Francis-Turcan ! (article)
- Burkina Faso 1-1 Comores : Les Comoriens ont assuré le spectacle (article)
- Une fête réussie (article)
-  Comores - Abdallah : « A Marseille, on est à la maison » (article)

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 17:28

 

 

Après avoir brillé lors de la CAN et le Mondial U17 en 2013 avec le Maroc, le milieu offensif de la Juventus Turin formé à Metz a décidé de rallier l'équipe de France des moins de 18 ans. Un revirement qui lui a valu un torrent d’insultes sur les réseaux sociaux. Et qui l’a poussé à désactiver son compte Twitter.

 

Contrairement à la plupart des binationaux ‘‘africains’’, Younès Bnou Marzouk a choisi de réaliser le chemin inverse.

 

Après plusieurs sélections avec les U17 du Maroc, le milieu de la Juve a finalement accepté une invitation de la part de l’équipe de France des moins de 18 ans.

 

« J’ai fait mon choix d’un point de vue professionnel. Ceci, c’est ton livre, tu le remplis de ce que tu veux », a posté Younès Bnou Marzouk le 24 février dernier sur son compte Twitter.

 

Une décision qui a provoqué la colère des fans marocains sur les réseaux sociaux.

 

Copieusement insulté*, le natif de Freyming-Merlebach (Moselle) a été contraint de désactiver son compte (@ BnouMarzoukY_).

 

Younès Bnou Marzouk Juventus Turin compte Twitter désacti

 

Heureusement, ces péripéties ne l’ont pas empêché d’honorer sa première cape avec l'équipe de France U18. C’était le 5 mars dernier à Lubëck. Une première réussie puisqu’elle s’est soldée par une victoire 3-1 en amical contre l’Allemagne.

 

* Il y a trois ans, Nacer Chadli (24 ans, Tottenham), joueur d'origine marocaine qui avait finalement choisi la Belgique, avait subi un traitement similaire.

 

Pour en savoir plus :
- Bnou-Marzouk, à contre-courant
(article)
- Younès Bnou Marzouk prend tout le monde à contre-pied (article)

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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 19:41

 

Gabriel Paletta Nazionale Italie ok

 

Le 5 mars dernier, lors du match amical perdu en Espagne (1-0)*, le défenseur italo-argentin de Parme (28 ans) est devenu le 42e oriundo à porter le maillot de la Squadra Azzurra.

 

« J'ai grandi en Argentine, j’y ai mes proches, mon fils Sebastian est aussi né là-bas. Mais je me sens italien dès que je pense au rêve de mon grand-père Vincenzo, originaire de Crotone, qui voulait que ses fils reviennent en Calabre avec un peu d'argent en poche pour démontrer qu'ils avaient réussi. Revêtir le maillot azzurro, dans un sens, complète son voyage », a confié Gabriel Paletta à la Repubblica, quelques jours avant la rencontre contre l'Espagne.

 

« Les oriundi sont les nouveaux Italiens », a lancé le sélectionneur de l’Italie Cesare Prandelli à la veille du match.

 

Le lendemain, le ''Mister'' décida d'aligner pas moins de trois oriundi sur la pelouse de Vicente-Calderon (Thiago Motta, Osvaldo et Paletta).

 

** Gabriel Paletta a remporté la Coupe du monde U20 avec l’Argentine en 2005 aux côtés de Lionel Messi.

 

Pour en savoir plus :
- Les "oriundi" comme Paletta, sauveurs de l'Italie ? (article)
- Oriundi, valeur ajoutée de l'Italie ? (article)

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 14:31

 

Manuel Da Costa Lokomotiv Moscou

 

A chaque match de la Selecção, le défenseur international espoirs portugais de Sivasspor (27 ans) reçoit une pré-convocation. Jamais appelé, il rêve toujours de figurer parmi la liste des 23 joueurs lusitaniens qui iront disputer la prochaine Coupe du monde au Brésil (12 juin - 13 juillet 2014). Passé ce délai, il se dit prêt à rejoindre les rangs du Maroc.

 

« Je suis présélectionné avec le Portugal à chaque match international, ce qui me met dans une situation particulière. J'attends toujours l'opportunité qui me fera basculer de présélectionné à celui de sélectionné. Mais j'ai décidé que quoi qu'il arrive, d'ici la fin de la saison, les choses changerons. Pour la date FIFA du mois de juin je n'aurai plus la même vision des choses. A partir de ce moment-là, la première nation qui fait appel à moi, aura ma complète et totale adhésion », explique Manuel Da Costa à Lionsdelatlas.net.

 

Avant d’ajouter : « Le mois de juin sera charnière, la liste pour la Coupe du monde sera déjà faite, donc si le Portugal fait appel à moi, je serai en partance pour le Brésil. Par contre, si le Portugal ne me sélectionne pas, alors j'accepterai avec plaisir la convocation du Maroc (un match amical contre la Russie est prévu le 6 juin, ndlr). Le Maroc reste aussi mon pays, même si de par mon père, j'ai plus suivi le Portugal et que j'ai grandi avec les Figo, Rui Costa, etc. Mais à chaque fois que les Lions de l'Atlas jouent, je suis leur premier supporter ».

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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 17:37

 

Couverture Sport et Nationalités Quelle place pour les jo

 

Le 26 mars prochain à Paris, Maître Michel Pautot, docteur en droit et avocat au barreau de Marseille, présentera son livre « Sport et Nationalités : quelle place pour les joueurs étrangers ? » (Ed. L’Harmattan). Venez nombreux !

 

Le rendez-vous est fixé à 15h aux salons du Press Club de France, au niveau A de l’hôtel Pullman, situé à Paris Montparnasse (19 rue du commandant René Mouchotte). Pour y assister, inscrivez-vous dès maintenant en faisant la demande :

 

- Par courrier à Légisport, 8 rue d’Arcole, 13006 Marseille ;
- Par fax : 04 91 57 11 60 ;
- Par mail : legisport@wanadoo.fr.

 

C4 Sport et Nationalités Quelle place pour les joueurs é

 

Sujets abordés

 

Le 1er décembre 2013, le PSG débute son match contre l'Olympique Lyonnais avec onze joueurs étrangers : quatre Brésiliens, trois Italiens, un Suédois, un Néerlandais, un Argentin et un Uruguayen. A l’imitation de Chelsea, Arsenal et de l’Inter Milan.

 

Pourquoi une telle situation ?

 

->La force du droit communautaire sur le sport professionnel ;


->Le nouveau périmètre des nationalités avec les accords européens ;


->Influence et pourcentage des joueurs étrangers dans les championnats français (football, rugby, volley-ball, basket-ball, handball) et les Coupes européennes.


->Actualité du sujet avec la prochaine Coupe du Monde de football.

 

 

La présentation du livre de Maître Michel Pautot sera suivie d’un débat et d’un cocktail.

 

Pour en savoir plus :
- Feuilleter les premières pages du livre (lien)
- Fiche détaillée de l'ouvrage et mot de l'éditeur (lien)
- Commandez le livre (version papier ou numérique) (version papier)

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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 16:55

 

Freeeeze#3 Slizzer vainqueur du Freeeeze European Showcase

 

Des amazing vibes, des crazy noises, des fucking dope sounds and beats... Mais aussi du style, de l'originalité et de l'humour ! Retour sur l’European Beatbox Showcase Championship qui, le 15 février dernier à Thionville, a idéalement lancé la 3e édition du festival Freeeeze. 

 

Samedi 15 février 2014, place André-Malraux, Thionville. Il est 18h15. On avance en direction du 3e Lieu. Un bâtiment innovant appelé à devenir sous peu la vitrine culturelle de la commune. Mais, pour l’heure, il est toujours en cours de construction. C’est pourtant bel et bien ici que va se dérouler la première soirée du festival Freeeeze, 3e édition.

 

Arrivé sur place, on a plutôt l’impression de se rendre à une visite de chantier. Avec le fameux casque sur la tête, en moins ! A l’entrée, aux côtés des deux agents de sécurité, Freezy Pazzy, la mascotte de l’évènement, monte la garde. Ses amis pingouins se trouvent quant à eux un peu plus loin. Près de Cadillac, le beatmaker de Télémaque, posté en hauteur sur son iceberg, et qui s’occupe aux platines de balancer du son.

 

Pour fêter l’inauguration officielle du festival, apéro et amuse-gueules sont de sortie.

 

Freeeeze#3 Raphaëlle Steffens lors du Freeeeze European Be

18h40, Raphaëlle Steffens, la présidente de l’association Boumchaka, prend le micro. Sa voix est enthousiaste. On sent que ça lui plaît de donner vie à ce 3e Lieu… toujours en construction. Qui se résume, pour l’instant, à une structure de béton et d’acier.

 

La nuit vient de tomber, le froid commence à se faire sentir. « Franchement ça caille, mais je trouve ça classe ! Ça colle bien avec l’univers du festival ! », lui glisse M’hamed Fahhama (M.A.M, Metz).

 

19h. « Ce soir, on va réchauffer le Freeeeze, on va faire fondre les glaçons ! », annonce d’emblée Ganjo (Green Spirit), le speaker de l’évènement.

 

Le jury (Hobbit, K.I.M et Faya Braz) apparaît sur scène et prend place sur des fauteuils en cuir marron. Chacun des 8 beatboxeurs a 6 minutes pour s’exprimer. D’un point de vue scénique et musical.

 

Debout au premier rang, Antoine Feller aka Skaff (23 ans, Nancy), un spectateur averti, trépigne d’impatience. « Généralement, ces mecs je les vois en vidéo. Là, ils vont être en face de moi. En plus, cette compète se déroule non pas en battle mais en showcase. Ça peut donner lieu à des trucs sympas, super mélodiques ».

 

Freeeeze#3 Hurrakane lors du Freeeeze European Beatbox Showcase Championship 2014 Thionville

 

« Ready ? Start ! » Casquette rasta sur la tête, le champion des Pays-Bas est le premier à s’élancer. C’est jamais évident. Il se présente. « Bonjour, je m’appelle Hurrakane ! » Comme Edgar Davids ou Clarence Seedorf, il est originaire du Suriname. On assiste à une belle ‘‘musical inspiration’’ à base de scratchs, de sons de trompette. « Tha SoundZtorm » a frappé !

 

Next ! Il s’agit du Luxembourgeois Slizzer, qui a la particularité d’avoir été… double champion d’Autriche (2010, 2011) durant ses années d’études à Vienne. Il se met à pousser des cris tel un hibou (« Hou-hou »). Puis enchaîne par des claquements de langue façon « Drop It Like It’s Hot » de Snoop Dogg. Ses routines dubstep sont bien huilées. Ses transitions, bien maîtrisées. « Aïe, aïe, aïe ! », lâche Mehdi Mimèche (M.A.M), impressionné par sa ‘‘propreté’’.

 

Dreadlocks dépassant de son bonnet, Keumart aka Da Green Sayaman, double champion de Suisse (2008, 2010), se pointe sur scène. « Ça va ? Et ouais, je suis de retour ! », lance-t-il, en se marrant. Faut dire qu’avec son look, il ressemble comme deux gouttes d’eau à Hurrakane ! Il baille, s’étire, fait comme s’il vient de se réveiller. Après avoir ouvert le zip de sa braguette, il nous gratifie d’un petit besoin naturel (« Pss-pss-pss »). Il fait mine ensuite de se brosser les dents. En profite  également pour mettre un peu de déo sous les bras (« Tsss »). Soudain, il s’arrache les cheveux, jette sa perruque au sol. On est surpris. « Je vous ai bien eu, hein ? », dit-il en enfilant sa casquette.

 

Freeeeze#3 Keumart lors du Freeeeze European Beatbox Showcase Championship

Après Mex Zee from Milan (Italie) et Scouilla (Team Paname, Paris), place à Musantro (21 ans), vice-champion d’Espagne 2010. Un mec qui compte près de 50 000 abonnés sur sa chaîne YouTube ! Après avoir checké le mic, le natif de Cadix esquisse quelques pas de danse en prononçant la célèbre phrase « Everyday I’m shufflin’» de LMFAO. Suivront ensuite les beats de Daft Punk (« Robot Rock »), Reel 2 Real (« I like to move it ») et Martin Garrix (« Animals »). Aussi puissant qu’un moteur de voiture de sport, ce Musantro !

 

Crâne rasé et boucle d’oreille en forme de croix, Mc I-V vient d’Hesperange au Luxembourg. Souvent présenté comme le sosie d’Eklips, Ivan nous propose pas mal de ‘‘vocal imitations’’, mélangeant rap US, rock et électro.

 

Rouquin à la veste camouflage, Raw est le 8e et dernier concurrent à passer. Avant de commencer, il s’excuse : « Sorry, I don’t speak French. I’m from England. Have a good time anyway ! » Des cris, des sifflets et des applaudissements viennent saluer son énorme prestation.

 

20h10. Pendant que le jury délibère, Primitiv, le co-organisateur du championnat, invite Emre aka Mr. Reem (20 ans), thionvillois pur jus, à ‘‘freestyler’’ un court instant. Les beatboxeurs présents dans le public sont ensuite invités à monter sur scène pour participer à la jam session. Dylan Draper (Saint-Dié) et Nicolas Ghelfi alias Zo (Longwy) n’hésitent pas une seule seconde et foncent !

 

Freeeeze#3 Primitiv lors du Freeeeze European Beatbox Showc

 

20h22. Primitiv dévoile le nom des quatre candidats retenus. Les deux premiers, Raw et Slizzer, sont qualifiés pour la finale. Les deux suivants, Scouilla et Keumart, disputeront la petite finale. Ils ont à nouveau 6 minutes chacun. Mais à présent, ça se passe en mode battle.

 

« Pour tous les ''beatboxeurs'' de l’univers, ce message universel : je représente, nous représentons ». En reprenant ce gros classique de Rocca, Scouilla nous fout la chair de poule. De vrais lyrics, de vrais mots et de vrais maux. Magnifique ! Après avoir piqué un somme, Keumart revisite le « Un, deux, trois » de Jean-Jacques Goldman en version hip-hop. Quelques secondes plus tard, il ‘‘tape’’ un ping-pong… sans table ni balle avec sa raquette verte !

 

20h38. « Pile ou face ? » Avant la finale, Ganjo procède au toss afin de déterminer l’ordre de passage. Slizzer demande un briquet auprès de l’assistance. K.I.M lui en tend un. Le Luxembourgeois l’allume. On se croirait presque dans une salle de concert avec Patriiiiiiiiiick ! Après avoir célébré le fait d’être en finale, il tente de nous réchauffer avec un fer oriental. « Sa caisse est énorme, on dirait un bout de bois ! », s’écrie un spectateur. Bien dans ses Air Max, Raw l’étudiant anglais, démontre lui aussi un gros niveau technique. Il va vite, très très vite avec sa bouche, réalise des beats de malade tout en restant ‘‘clean’’.

 

20h52. Hobbit, le lauréat de l’édition précédente, se glisse entre Raw et Slizzer. Tel un arbitre de boxe, il prend la main des deux finalistes. Il s’apprête à lever le bras du vainqueur. « Et le nouveau European Freeeeze beatbox champion est… Slizzer ! » Le Luxembourgeois laisse éclater sa joie. Dans la foulée, Primitiv lui remet sa récompense. Un gant en forme de pingouin à l’effigie de Freezy Pazzy, la mascotte du festival. Slizzer brandit fièrement son trophée en l’air.

 

Freeeeze#3 Hobbit, K.I.M, Primitiv, Faya Braz et Slizzer, O

Vers 21h30, il participe à l’ouverture du concert de The Toxic Avenger et Foreign Beggars. Après avoir assisté aux lives brûlants, la ‘‘beatbox family’’ prolongea la soirée en after… de bruits de bouche alcoolisé jusqu’au petit matin !

 

Ismaël Bouchafra-Hennequin

 

Freeeeze#3 : European Beatbox Showcase Championship, le podium

 

Freeeeze#3 Freeeeze European Beatbox Showcase Championship

1er : Slizzer (Luxembourg)
2e : Raw Element (Angleterre)
3e : Keumart (Suisse)
4e : Scouilla (France)

Crédits photos : © Boumchaka et I. B-H.

 

Pour en savoir plus :

- Les vidéos du Freeeeze European Beatbox Showcase Championship
- L’album photo du Freeeeze European Beatbox Showcase Championship
- Live report du magazine Karma sur le premier soir au 3e Lieu avec The Toxic Avenger et Foreign Beggars

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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 16:34

 

La dernière prestatation d'Enzo Zidane, contre Naples (2-1) en 8es de finale de la Youth League, mercredi.

 

L’information n’est pas passée inaperçue. Lundi, Enzo Zidane (18 ans) - qui évolue en tant que milieu offensif avec les jeunes du Real Madrid (Juvenil A) - a été convoqué pour la première fois au sein de l’équipe de France U19.

 

Le fils ainé de Zinédine, qui dispose de la double nationalité franco-espagnole, a décidé de répondre favorablement à cette invitation. Il participera au stage de la sélection nationale U19, du 3 au 5 mars à Clairefontaine. Au programme : des tests médicaux et un match amical.

 

« Il a fait part à la "fédé" de son envie de porter le maillot bleu, a expliqué au micro d’Europe 1, le coach des U19, Francis Smerecki. On a lancé une convocation, il sera avec nous début mars. Je profiterai de ces trois jours pour le découvrir, pour en savoir un peu plus sur son niveau ».

 

« Enzo peut encore changer à l'avenir mais son souhait actuel est de jouer pour l'équipe de France », a confirmé au Parisien Willy Sagnol, le manager des équipes nationales de jeunes.

 

* En 2009, Enzo Zidane avait été appelé chez les U15 espagnols. Tant qu'il n'aura pas disputé la moindre minute d'un match officiel avec l'équipe de France A, il pourra encore choisir de jouer pour l'Espagne, voire pour l'Algérie, pays pour lequel il est aussi éligible.

 

Pour en savoir plus :

- Zidane : « Je me vois dans Enzo » (vidéo)   

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 10:20

 

 

« Make you happy, makes me happy », c’est à la fois le nom et le credo de l’association de M’hamed Fahhama et Mehdi Mimèche. Créée il y a un peu moins d’un an, M.A.M n’avait pas connu jusqu’ici les joies d’une inauguration. Depuis le 25 janvier, c’est désormais chose faite !

 

Le 8 janvier dernier, on reçoit « un mail peu conventionnel mais sincère » de M’hamed et Mehdi. On réagit façon Gad Elmaleh : « De quoi ça s’agit ? C’est une ordonnance ? »

 

Pas loin ! C’est une invitation à la soirée d’inauguration de leur association M.A.M (« Make you happy, makes me happy ») qui existe depuis moins d’un an.

 

« Si vous recevez ce mail, sachez que l’on vous a choisi et surtout que c’est l’humain que l’on invite et non pas le statut professionnel », précisent les deux colocs.

 

Samedi 25 janvier 2014, Les Trinitaires, Metz. Il est 19h50. On est à la bourre. On dévale les marches d’escalier qui mènent au caveau. Et qui est là ? M’hamed et Mehdi. « Vas-y, installe-toi », me chuchotent-ils.

 

On prend place. Sur l’écran, le trailer de leurs folles aventures, touche à sa fin.

 

Lunettes de soleil et nœud papillon rouge, M’hamed et Mehdi débarquent sur scène. Improvisent une petite choré simple, sobre, efficace sur du Jeff Bernat. Remercient amis, famille et proches d’avoir répondu présent. Tous sexes confondus. Les hommes, les femmes. Sans oublier les « fommes » et les « hemmes » !

 

Puis, ils s’assoient tous deux autour d’une table basse. « Le but de cette soirée, c’est de vous dire qui nous sommes, où nous allons, avec qui et quand », explique M’hamed.

 

Mehdi et M'hamed M.A.M Make you happy, make me happy danse

Ils se présentent sommairement chacun à leur tour.

 

M’hamed, le titi parisien de 25 ans. Originaire de Crépy-en-Valois (Oise), il aime « les pâtes, le riz et l’Ebly ». Après avoir pratiqué le foot et le karaté, il s’est mis au hip-hop sur le tard, à 18 ans. En outre, il possède un bac +3 en management et commerce international.

 

« Moi, c’est la même mais avec les diplômes en moins », plaisante Mehdi, le grand amateur de chicha. Ayant grandi à Fameck, il a longtemps travaillé dans la logistique. Âgé de 29 ans, il a d’abord débuté par les percussions (djembé, derbuka) puis s’est tourné vers la house dance.    

 

Les deux compères évoquent ensuite avec un brin de nostalgie leur première ‘‘vraie’’ rencontre. Au Boot Dance Camp à Marrakech en 2012 (30 août - 6 septembre). Une semaine de stage intensif en house, hip-hop et raggajam avec le groupe parisien Serial Stepperz. Là-bas, ils ont appris à se connaître. Là-bas, ils se sont rapidement liés d’amitié. Là-bas, ils ont repoussé leurs limites. Là-bas, ils ont aussi tellement déliré« J’ai flashé sur lui », confie M’hamed, en rigolant.

 

De retour en France, Mehdi monte plusieurs fois sur Paris. M’hamed descend quant à lui à quelques reprises sur Metz. Ils sont persuadés qu’il y a quelque chose à faire. Planchent sur un projet commun. La création de l’association M.A.M scellera pour ainsi dire leur union.

 

M.A.M Younes, M'Hamed, Mehdi et Lyes

M.A.M ? Pas pour M’hamed and Mehdi - ça serait trop easy – mais mais bel et bien pour « Make you happy, makes me happy » (« Te rendre heureux, me rend heureux »). Une assoc' qui a pour vocation de fédérer les gens, créer autour de la danse une communauté à la fois joviale et généreusement humaine. 

 

Ah, oui, on allait oublier... M.A.M, c'est aussi un groupe de danse. « A 4, avec Lyes et Younes, on est invincible ! », assure Mehdi.
   

Avant d’ajouter : « Notre arme, on la puise dans la danse. Par son biais, on cherche à défendre des valeurs, des principes. On veut mettre en avant le côté ‘‘être humain’’ avec l’artistique. La plupart de nos actions sont à visée humanitaire ou caritative ».

 

 

Exemples ? Les 400 kg de denrées alimentaires collectées à l’occasion du battle ArtisSick le 18 mai dernier. Ou bien encore les 245,66 € récoltés lors d’un show un glacial dimanche après-midi de novembre au centre-ville de Metz, pour venir en aide aux Philippines, après le passage du typhon Haiyan.

 

Ces louables initiatives sont saluées comme il se doit par la quarantaine d’invités qui, joues en feu, s’époumonent à souffler dans leur serpentin. Et oui, messieurs-dames, ce soir, pour ceux qui l’ignorez encore, c’est… c’est la fête !

 

Après un aperçu non exhaustif sur le programme artistique qui attend M.A.M en 2014 (cours, stages, shows, évènements - battle hip hop/electro Freeeeze#3 le 16 février à Montigny-lès-Metz et le très attendu battle Art2sick le 26 avril prochain à la salle Baltus de Creutzwald -), on passe au folklore.

 

Sur scène, on assiste à du french cancan sous l’impulsion de Myriama Idir (Collectif Boom Bap, Metz). Puis on a droit à du mime avec Jonas Kamara (Street Harmony, Nancy). Salim Abidi (Trèves Dance Center, Metz) enchaîne ensuite avec des phases en break. Enfin, le petit Thibault se mue... en dresseur de fauves !

 

 

20h55. Mehdi récapitule : « Voilà, en un peu moins de 2 heures, on vous a fait découvrir notre univers. Celui de l’association M.A.M, basée à Metz, qui intervient dans toute la région et qui compte bien étendre son champ d’action. Merci encore d’avoir répondu présent ! On vous invite désormais à grignoter un bout avec nous à l’espace-bar. Et surtout n’oubliez pas, ensemble… on sera plusieurs ! »

 

Hamza aka DJ Zoum file aux platines. Ça discute de tout et de rien, avec un verre ou un amuse-gueule dans la main. Toy et Lyes font, par exemple, des mouvements à angle droit dans tous les sens avec leurs bras (Tetris).

 

« M’hamed et Mehdi sont super gentils, ils ont du cœur, ils ont redonné le sourire à nos résidents », nous glisse Isabelle Bach, aide médico-psychologique au Foyer Le Verger à Volkrange, qui accueille des handicapés adultes.

 

Quelques minutes plus tard, on la surprend en train de s’initier au tango argentin sous la houlette de Patrick Holderbeke (Atelier 2-4, Metz). Le tout, sur « Sous les sunlights des tropiques » de Gilbert Montagné !

 

Vient alors Bird Machine, grosse tuerie de DJ Snake. Pour M’hamed, Mehdi, Lyes, Younes et les autres (Zoum, Mr Valentin, Aurélie…), l’heure est venue de danser, de se lâcher, de déployer ses ailes. Tel un papillon qui prend son envol, l’emblème de M.A.M !

 

Ismaël Bouchafra-Hennequin


* Les denrées alimentaires collectées lors du battle ArtisSick ont été redistribuées aux Restos du cœur de Fameck. La somme d’argent destinée aux sinistrés des Philippines a, quant à elle, été reversée au Secours populaire de Metz.

 

Pour en savoir plus :
- M.A.M (Page Facebook)

 

- Plaquette 1 :

 M.A.M Make you happy, make me happy M'hamed Mehdi Metz dans

- Plaquette 2 :

M.A.M Make you happy, make me happy M'hamed Mehdi -copie-1

- Carte de visite
M.A.M Make you happy, makes me happy M'hamed Mehdi Metz dan

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 13:07

 

 

Arrivé dans l’Hexagone à l’été 2008, le gardien international colombien de l’OGC Nice (25 ans) a annoncé vendredi dernier avoir entamé les démarches pour obtenir la nationalité française.

 

Tu as fait la demande de nationalité française ? Ton dossier, tu l’as fait ?
David Ospina : On commence à faire ça, on commence à faire ça. Si je peux avoir la double nationalité, je serai très content. Parce que la France est le pays qui m’a accueilli, qui m’a donné l’opportunité de venir en Europe. Donc c’est un pays qui, pour le futur de ma famille, de ma fille (Dulce Maria, ndlr), est très important. Si je peux l’avoir, je serai heureux de pouvoir avoir la double nationalité.

Ça te permettra aussi de ne plus être extracommunautaire…
- David Ospina : Pour le club, c’est important de libérer une place. Mais moi personnellement, c’est pour avoir ce passeport d’un pays que j’aime bien, que ma famille aime bien. C’est important pour ça aussi.

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